Les discussions (re)commencent sur la fin de vie et la possibilité de la choisir.
Personnellement je souhaite pouvoir choisir le moment de mon trépas. Mon histoire familiale m’a fait assister à une longue agonie (ma mère) et à la déchéance mentale de ma belle-mère, je ne veux en aucun cas subir cela.
Il me semble voir un biais dans la façon dont les médias présentent une partie des opinions. On met souvent en avant le personnel des unités de soins palliatifs comme avis autorisé. Attention je suis pour le développement et la mise en place des moyens conséquents pour ces unités, les malades qui choisissent cette voie sont aussi légitimes et doivent être autant et aussi bien accompagnés que les autres.
Non, ce que je veux dire c’est qu’il me semble que travailler dans de tels services doit souvent être un choix. Celui-ci pour de multiples raisons dont philosophiques et religieuses. Il y a donc une forte tendance à privilégier cette option terminale.
Bien sur on parle aussi par exemple de l’association pour mourir dans la dignité, mais, peut-être une perceptive biaisée de ma part, nettement moins.
En ce qui me concerne je suis bien plus proche de la fin que du début et certains jours comme aujourd’hui je regrette d’être né tellement je souffre mais ce n’est pas pour cela que je vais en finir.
Mes critères sont fixés : Seuil très haut de souffrance (mais pour mes proches je suis près à tenir beaucoup), perte totale d’autonomie, troubles de la pensée, de la réflexion ne faisant plus de moi ce que je suis et notamment incapable de faire un choix.